Julie Rossello Rochet en compagnie du fantôme de Nelly Roussel à la bibliothèque Marguerite Durand, janvier 2025
Julie Rossello Rochet écrit pour les scènes de théâtre publiques depuis une quinzaine d’années, essentiellement sur des sujets de société qui lui semblent urgents : violences policières, situation de l’hôpital public, inceste… L’essentiel de ses pièces est publié aux éditions Théâtrales. Elle est ponctuellement dramaturge pour différentes compagnies. En 2014, elle co-fonde une compagnie de théâtre à Lyon, “La Maison”, avec Lucie Rébéré, et elle collabore régulièrement avec les comédiennes Nelly Pulicani, Julie Guichard (Cie Le Grand Nulle Part) et Liza Blanchard (Collectif BIM). Par ailleurs, elle enseigne à l’École Nationale Supérieure des Arts et Techniques du Théâtre et pour le compte de l’Université Lyon 2. En tant que chercheuse, elle s’intéresse à la connaissance scientifique et à la transmission féministe des œuvres des créatrices du passé depuis la question de l’écriture de l’histoire du théâtre. En 2020, elle a soutenu une thèse de doctorat intitulée “Des autrices dramatiques parisiennes dans l’espace public du XIXᵉ siècle (1789-1914)“, qui va bientôt paraître dans une forme synthétisée aux Presses Universitaires du Septentrion sous le titre “Autrices de théâtre à Paris, 1789-1914”. Elle fait également partie du CA d’une association HFX+ en Auvergne-Rhône-Alpes qui milite contre les violences sexistes et sexuelles et pour davantage d’égalité dans les métiers des arts et de la culture, bien qu’elle regrette de n’avoir pas plus de temps à y investir.Enfin, elle se présente comme mère d’un garçon de trois ans et d’une fille qui va bientôt naître.
BMD : Vous menez une vie professionnelle particulièrement riche et dynamique. Quels sont les projets sur lesquels vous travaillez actuellement ?
J.R.R : Ils sont actuellement nombreux et assez hétéroclites ! A côté des commandes d’écriture de spectacles auxquels je réponds, j’écris des articles universitaires. Le dernier publié porte sur deux autrices dramatiques de la seconde moitié du long XIXᵉ siècle, Juliette Adam (1836-1936) et une écrivaine trop peu connue qui s’appelle Marie Lenéru (1875-1918), et puis je peaufine mon essai à paraître. J’ai entamé l’écriture d’un article universitaire sur la relation militante et amicale qui unissait la journaliste et militante féministe et pacifiste Odette Laguerre (1860-1956) à l’écrivaine libre penseuse et militante féministe Nelly Roussel (1878-1922), ainsi qu’un texte assez hybride – entre poésie, roman et théâtre – pour lequel j’ai reçu une bourse de création du CNL et qui s’intitule Nelly et la guerre (journal d’une grossesse au temps du « réarmement démographique »). Je ne veux pas trop en parler pour le moment et simplement dire que l’intuition première à l’écriture de ce texte est conduite par le désir de parler de deux sujets n’ayant, a priori, rien à voir : la maternité et l’industrie de l’armement ; la « production d’enfants » et la « production d’armes » en France ; et cela en dialogue avec Nelly Roussel ! Ce sont ces deux projets d’écriture qui me font sans cesse revenir à la Bibliothèque Marguerite Durand depuis trois ans.
BMD : Comment avez-vous croisé la route de Nelly Roussel ?
J.R.R : Alors que je sortais d’une école nationale supérieure de théâtre, je m’étonnais de n’être pas en mesure de citer un nom d’autrice dramatique avant le XXᵉ siècle ; avaient-elles seulement existé ? Je me posais ces questions alors que j’entrais dans la vie professionnelle en tant qu’écrivaine dramaturge, j’avais vingt-cinq ans, et des nécessités viscérales à y répondre, alors inconscientes, propres à une forme de recherche en légitimation qui passait par un besoin de récits, d’Histoire.
Je rencontrais alors de manière concomitante l’œuvre philosophico-historique de Geneviève Fraisse, en particulier Muse de la Raison. Démocratie et exclusion des femmes en France, et sa manière de penser des lignées (après avoir lu son œuvre, je suivais son séminaire à Paris VIII), et celle d’Aurore Évain, comédienne, autrice, femme de théâtre et chercheuse, connue pour avoir enquêté sur la disparition du féminin d’auteur, « autrice », et avoir co-édité des pièces d’autrices françaises de l’Ancien Régime.
J’allais l’écouter en 2015 lors d’un festival consacré au matrimoine à Confluences, un lieu alors co-dirigé par la metteuse en scène Carole Thibault. Aurore Évain l’affirma au cours d’un propos étayé et limpide : « […] la participation des femmes à l’écriture dramatique est au moins aussi ancienne que l’origine du théâtre européen… ».
La conférence d’Aurore Évain me fit l’effet d’un choc. L’absence de ces femmes dans le récit théâtral tel qu’on me l’avait transmis m’apparût comme une béance qui, pareille à une plaie, à l’aube de mes trente ans, me fragilisait, me rendait boiteuse, me ralentissait. Ces femmes devaient être mon socle. Pourquoi avaient-elles été effacées de notre Histoire ? Je décidai de concentrer désormais mes recherches sur les ancêtres de ma corporation, a priori inconnues, les autrices dramatiques. Focaliser mon étude sur celles qui avaient écrit du théâtre à Paris au cours du long XIXᵉ siècle, revenait plus largement à écrire sur des femmes de théâtre s’étant autorisées à être des créatrices de spectacles. Aurore Évain m’encouragea en me disant que peu de travaux existaient les concernant, et Odile Krakovitch, archiviste, historienne spécialiste de la censure théâtrale au XIXᵉ siècle, et autrice de plusieurs articles sur les femmes de théâtre, m’incita à raconter leurs parcours.
C’est lors de ces recherches que je croisais la route de Nelly Roussel. Je rencontrais d’abord ses pièces de théâtre : Par la Révolte ! ; La Faute d’Ève ; Pourquoi les femmes vont à l’Église, publiées aux côtés de celles de Louise Michel et Véra Starkoff dans l’anthologie du théâtre anarchiste. Ce qui me marqua d’abord chez elle, à travers ses pièces, est son humour. La Faute d’Ève en particulier est une pièce précieuse et hilarante, qui contient à ma connaissance la première scène d’orgasme féminin écrite par une femme dans le théâtre français. Ève entre en effet dans une sorte d’extase en cueillant au Paradis non pas le fruit défendu mais une fleur qu’elle convoite depuis longtemps : la belle Fleur de la Science ! Savoir et plaisir sont inextricablement liés. Ce rapprochement est précis et politique car les femmes ont pour la plupart été maintenues éloignées des lieux de savoir, des plaisirs intellectuels et sensuels.
BMD : De cette première rencontre à l’immersion dans ses archives, qu’est-ce qui vous a donné envie d’aller plus loin ?
D’abord son théâtre. Ensuite, sa vie. Une vie d’amitiés féminines, de mère, d’amante, de combats féministes, de prises de position, via des articles dans la presse et des prises de parole publiques. Elle donne 236 conférences à travers toute la France, en Belgique et en Suisse entre 1901 et 1922. Son rapport au corps aussi. Elle s’engage en faveur d’une citoyenneté civile, politique (pour le droit de vote des femmes concrètement) mais aussi pour la liberté des femmes à disposer de leurs corps. Elle dénonce l’hypocrisie de la société à l’égard de l’avortement, s’engage en faveur de la contraception et contre la conception judéo-chrétienne de la souffrance des femmes, en particulier lors des accouchements, longtemps perçue comme « normale ». Elle appelle cela « la Liberté de la Maternité ». Elle affirme que la sexualité doit aussi être un espace de plaisir pour les femmes. Son féminisme est ainsi qualifié d’intégral. Elle anticipe à mon sens les combats des féministes des années 1970. L’ayant d’abord connue en tant qu’autrice dramatique, c’est d’abord sa langue, sa prose qui m’attire à elle, cinglante, précise, vibrante. Elle manie lyrisme et matérialisme avec brio. Elle soulève l’émotion au moyen d’arguments ancrés et concrets et ma sensation n’est pas singulière puisque les commentateurs contemporains de Nelly Roussel insistent dans la presse sur son art de soulever ses auditoires.
BMD : Considérez-vous qu’il s’agit d’une figure essentielle de l’Histoire sociale/politique/féministe ?
J.R.R. : Elle est essentielle mais elle fait partie d’une constellation d’autres artistes, écrivaines, militantes féministes, un véritable réseau très actif au début du XXᵉ siècle dont certains des centres sont l’essor du mouvement des Universités populaires, la libre-pensée, et le journal féministe parisien La Fronde fondé par Marguerite Durand et dont la bibliothèque des archives des femmes et du féminisme porte le nom ! S’intéresser à Nelly Roussel signifie approcher un réseau d’intellectuelles qui produisent de la pensée, des œuvres d’art, des actions dans l’espace public en faveur de l’émancipation de toutes. Il y a la comédienne et directrice de La Fronde Marguerite Durand, mais également « son aînée » Louise Michel, qu’elle admirait et aux funérailles de laquelle elle prit la parole, il y a son amie Odette Laguerre, Jeanne Desparmet-Ruello, Gabrielle Petit, Clémence Royer (avec qui elle n’a pas correspondu mais dont le nom apparaît souvent dans ses archives puisque l’époux de Nelly Roussel, le statuaire Henri Godet, conçu un monument à sa mémoire), Marguerite Bodin, Séverine, Hélène Brion, Madeleine Pelletier (avec qui elle n’a pas de correspondance connue mais qui circulait dans certains des mêmes réseaux qu’elle, son nom apparaît lors d’évènements auxquels elle assiste ou participe), Madeleine Vernet, Caroline Kauffmann, Louise Bodin et d’autres. Elle échangeait avec Sébastien Faure et Henri Barbusse. Je me souviens également de l’un de ses courriers adressés à Romain Rolland en 1915, contenant une brochure de sa facture, et la réponse chaleureuse qu’il lui avait faite.
BMD : Nelly Roussel est étonnante de modernité, tant au niveau de ses écrits que de son mode de vie. Mais dans quelle mesure son travail résonne-t-il encore aujourd’hui ?
J.R.R : Je crois qu’aujourd’hui ce qui m’intéresse chez elle est la manière dont elle s’est investie dans les Universités populaires, l’accès au savoir pour tous, et a radicalisé son point de vue féministe au fil du temps vers plus de liberté, son rapport à la maternité, aimante mais non exclusive, dans une éducation partagée (ses enfants furent élevés de manière communautaire par sa famille : sa mère, sa sœur, son époux…), et son engagement en faveur de la Paix. Comme d’autres de ses contemporaines (je pense à Odette Laguerre), elle était pacifiste et antimilitariste. Elle est l’une des deux femmes, avec Séverine, à témoigner à la barre pour la défense des accusés lors du procès des antimilitaristes de 1905. Il s’agit d’un procès au cours duquel vingt-huit militants antimilitaristes sont jugés pour avoir placardé une affiche appelant les « Conscrits » à tirer sur leurs officiers plutôt que sur leurs ennemis (ouvriers français en grève ou soldats des pays voisins), par solidarité prolétarienne.
Certains prendront jusqu’à quatre années de prison ! Cette affiche déclare entre autres que “Toute guerre est criminelle”.
Les enjeux de ce procès et le combat pacifiste et antimilitariste me semblent très actuels, urgents même dans le contexte géopolitique contemporain et lorsque notre Président de la République appelle de ses vœux dans son discours de politique générale du 18 janvier 2024 à « un réarmement civique et démographique ». Nelly Roussel devient alors pour moi une médiatrice, elle me permet de dialoguer avec mon époque, et ma société.
BMD : Nelly Roussel est un personnage auquel on s’attache très facilement. Comment expliqueriez-vous cela ?
J.R.R : L’alliage de sa pensée politique et de la poésie situe la réception de son œuvre à un niveau affectif. Après être « entrée » dans ses archives, je dirais qu’elle a un regard amusé sur le monde. Elle est très drôle, elle me fait penser, dans ses lettres à son époux, compagnon et complice de route, Henri Godet, à Virginia Woolf par son art de rendre passionnante l’anecdote, de personnifier ce qui l’entoure. Je pense à un courrier qu’elle lui adresse dans lequel elle décrit de quelle manière elle a combattu toute une nuit dans un hôtel avec des punaises de lit, en leur imposant de la lumière, ces dernières étant, selon ses mots, « des obscurantistes » ! Son affection et son regard tendre porté sur ses amies et sur les enfants, sa fille, Mademoiselle Mireille et son petit Marcel.
BMD : Parmi les documents du fonds, lesquels vous ont le plus frappée, amusée, émue ?
Ses agendas dans lesquels elle note des détails a priori insignifiants mais qui renseignent sur le quotidien d’une femme de la moyenne bourgeoisie dans les années 1900-1920 et dont voici un extrait (il s’agit de son agenda de 1905) :
jeudi 26 janvier : visite à Marcel à la Pouponnière (avec petite mère) 5 février : visite à Marcel à la Pouponnière (avec Henri), dîner chez petite mère 14 février : essayage chez la corsetière 15 février : travail d’écriture 2 mars : visite à Marcel à la pouponnière (avec petite mère) 15 mars : déjeuner chez Marguerite Durand / visite à la couturière / leçon de diction à Mlle Mossé / visite à Juliette Robin 22 mars : essayage chez la couturière 23 mars : visite à Marcel à la pouponnière (avec ma tante Bouzon) 28 mars : bain chez Andrée
5 avril : shampoing et ondulation 14 juin : bain chez Andrée [sa sœur cadette] 18 juin : visite à Marcel, à la pouponnière (avec grand-père et Solange) 19 juin : shampoing et ondulation 27 juin : dîner de famille chez mère pour fêter le procès gagné 2 juillet : visite à Marcel à la pouponnière / Juliette et Fritz à dîner 9 juillet : visite à Marcel (avec Henri) 11 juillet : bain chez Andrée 12 juillet : retour de Mireille à la maison paternelle 20 juillet : visite à Marcel à la pouponnière 22 juillet : travail d’écriture 8 août : visite à Marcel (malade) à la pouponnière (avec Henri) 12 août : visite à Marcel (malade) à la pouponnière avec Andrée 14 août : visite à Marcel malade à la pouponnière (avec petite mère) 17 août : visite à Marcel malade à la pouponnière (moi seule) (au retour pris Mireille en passant par Saint Cloud)
18 août : visite à Marcel malade à la pouponnière avec petite mère 20 août visite à Marcel malade à la pouponnière (avec Henri) rencontré le médecin 26 août : visite à Marcel convalescent à la pouponnière avec petite mère 31 août : visite à Marcel à la pouponnière avec petite mère 23 septembre 1905 : visite à l’école (avec Mireille et Andrée)
Ce passage possède en soi une tension narrative qui me passionne, tendue par cette question : est-ce que le bébé Marcel, alors âgé de moins d’un an en 1905, va se remettre de sa maladie ? Son enfant va-t-il mourir ou survivre ?
Il y a aussi une note intitulée Mes impressions d’un jour de mélancolie, datée du 18 juin 1899, que m’a fait connaître Marilou Clair, dans laquelle, à trois mois d’accoucher de son premier enfant, elle se pose des questions et doute de sa capacité à être une mère et une bonne mère. Dans laquelle elle témoigne également de sa colère à l’égard du manque de considération de la société envers les mères non respectées à la hauteur du travail de beauté(elle emploie ce mot de beauté) qu’elles accomplissent, elle évoque à ce sujet « son indignation, sa colère, sa révolte qui bouillonnent dans son âme exaspérée ! ».
Ses lettres drôles à son époux, dans lesquelles perce une grande tendresse, et qui rendent compte d’une immense complicité entre eux qui me semble rare. Il l’encourageait dans ses combats militants. Et puis celles échangées avec lui, à la fin de sa vie, avant de mourir, alors qu’elle est en convalescence au Sanatorium de Buzenval. Elle a quarante-quatre ans.
BMD : Lors de nos échanges, vous aviez évoqué le fait que vos recherches sur Nelly Roussel avait fait évoluer votre point de vue sur la maternité… pourriez-vous nous en dire un peu plus ?
J.R.R : En parcourant ses agendas, j’ai compris que ses enfants avaient été placés tout petits en pouponnière comme cela se faisait dans les familles bourgeoises ou disons dans son cas, issues de la bourgeoisie (elle est souvent fauchée !). Enfant, sa fille est très souvent gardée par sa grand-mère et l’on comprend que sa sœur, la tante de l’enfant, Renée, s’en occupe aussi. Pourtant, Nelly Roussel s’occupe de tous leurs rendez-vous médicaux, note scrupuleusement dans son carnet quand iels tombent malades, va les chercher à l’école et a des rituels avec eux, comme de les recevoir le dimanche midi, et aller marcher ensuite avec eux au bois de Vincennes. Elle ne leur sacrifie pas ses engagements mais partage la parentalité avec d’autres femmes qu’elle semble aimer. La manière dont elle décrit ses enfants montre qu’elle les considère comme des personnes de son entourage, tout en prenant soin d’eux en tant qu’adulte. On se rend compte aussi que si elle ne vit pas avec eux, en raison à la fois je pense de l’exiguïté de son logement conjugal, de ses tournées de conférences (ses nombreux déplacements) et de sa charge de travail, elle les voit plusieurs fois par semaine, elle est en relation constante avec eux. D’ailleurs, lors de ses nombreux séjours de convalescence, elle leur écrit tous les deux jours. Elle se repose donc, en tant que mère, sur sa famille, mais ne vit pas en famille nucléaire avec ses enfants et je trouve cela intéressant. Il faut savoir qu’elle donne naissance à sa fille à vingt-et-un ans et à son fils (et troisième enfant) à vingt-quatre alors qu’elle a tout fait pour éviter une troisième grossesse (elle a perdu entre ces deux naissances un bébé et a failli perdre la vie suite à l’accouchement). Elle vit sa vie d’intellectuelle tout en ne prenant pas son rôle de mère à la légère, elle se questionne, on sent dans ses textes qu’elle aime intensément son fils et sa fille et qu’elle est très attentive à leur épanouissement.
Si un siècle sépare les deux femmes, Julie Rossello Rochet a noué avec Nelly Roussel un dialogue fructueux autour du théâtre, du féminisme, de la maternité et de la création, soulignant l’étonnante modernité de cette dernière ainsi que la nécessité de redécouvrir et interroger ces autrices invisibilisées.
2024 Louyetu (recueil). Montreuil : éditions Théâtrales, coll. « Jeunesse », aide à la publication du Centre National du Livre. 2024 Scaphandre (recueil), sur une idée de Liza Blanchard. Montreuil : éditions Théâtrales, coll. « Jeunesse », aide à la publication du CNL. 2023 Entre ses mains. Montreuil : éditions Théâtrales, coll. « Répertoire contemporain », 2023, 80 p. Bourse de création 2021 et aide à la publication du CNL. 2018 Atomic man, chant d’amour (recueil). Montreuil : éditions Théâtrales, coll. « Répertoire contemporain », 2018, 118 p. Aide à la publication du CNL. 2018 Part-Dieu, chant de gare (recueil). Montreuil : éditions Théâtrales, coll. « Répertoire contemporain », 2018, 118 p. Aide à la publication du CNL. 2017 Cross, chant des collèges. Montreuil : éditions Théâtrales, coll. « répertoire contemporain », 2017, 60 p. 2014 Duo, lorsqu’un oiseau se pose sur une toile banche, Enzo Cormann (préface). Montpellier : éditions de L’Entretemps, coll. « ligne de corps », 2014, 61 p. Aide à la publication du CNL.
Pièces publiées dans des recueils :
2023 Hier la mer, dans Théâtre de la jeunesse #8, Le Revest-les-Eaux, Les Cahiers de l’Égaré, coll. « Le Pôle / La Saison Gatti », 2023, p. 35-56. 2020 Bratacien⸱ne⸱s (agit-prop), dans Troisième regard saison 2, Montreuil, éditions Théâtrales – Troisième bureau, coll. « jeunesse », 2020, p. 93-104. 2018 It’s ok to say no, dans Divers-cité 2, Montreuil, éditions Théâtrales, La Maison Théâtre Strasbourg, coll. « jeunesse », 2018, p. 105-116.
Poèmes et prose
2022 « L’histoire des deux bisous ou d’une minuscule partie émergée » dans #Metoothéâtre, coordonné par Séphora Haymann et Louise Brzezowska-Dudek, Montreuil, éditions Libertalia, 2022, p. 135-140. 2018 « Charade », dans Il devrait y avoir encore une heure avant l’aube, sur une idée de Samaële Steiner, Emily Loizeau (préface), Crest, Buzo, 2018, p. 20-23. 2016 « Nuit debout, chroniques émaillées », dans Nuit debout et culture assoupie de Jean-Marc Adolphe, Bernard Noël (préface), éditions l’Entretemps, « les points dans les poches », 2016, p. 220-231.
Essai
2025 Autrices de théâtres à Paris, 1789-1914. Lilles : Presses Universitaires du Septentrion, à paraître en librairie le 30 octobre 2025.
Articles universitaires (liste non exhaustive)
2024 « Galatée, ou le rêve brisé des Pygmalion dans les théâtres de Juliette Adam (1836-1936) et Marie Lenéru (1875-1918) », pour La revanche de Galatée : sculptrices, portraits, représentations et personnages au XIXe siècle, sous la direction de Florence Fix et Corinne François-Denève, dans la revue en ligne Les Carnets comparatistes du Centre de Recherche Éditer / Interpréter, Université de Rouen.
2024 « Sarrazine, le cas d’un spectacle pour dire l’incarcération et l’émancipation par la création d’une femme : Albertine Sarrazin (1937-1967) », co-écrit avec Lucie Rébéré, dans Femmes passe-murailles. Écrits et voix de prison, sous la direction de Simon Harel, Mira Missirian et Valentina Pancaldi (dir.), Collection InterCultures, Montréal, Presses de l’Université Laval, 2024, p. 169-191.
2022 « « Être homme » pour faire jouer sa pièce à Paris quand on est femme (1789-1914) », dans Femmes de spectacle au XIXᵉ siècle, sous la direction de Florence Fix et Valentina Ponzetto, Peter Lang éditions, 2022, p. 93-105.
2018 « Retour sur l’élaboration d’un répertoire de pièces d’autrices dramatiques françaises notoires du XIXᵉ siècle : dessin d’une généalogie d’ancêtres de même corporation », dans Études théâtrales et gender studies, sous la direction de Raphaëlle Doyon et Pierre Katuszewski, revue Horizons/Théâtre n°10, Presses Universitaires de Bordeaux, 2018, p. 229-231.
2015 « Rachel et La Berma. Des créatures aux créatrices : les coulisses du « grand art », Proust côté femmes, sous la direction de Michel Piersens, en ligne sur www.savoirdesfemmes.org, Université de Montréal, programme de recherche subventionné par le Conseil de recherche en Sciences Humaines du Canada, 2015.
OpenEdition vous propose de citer ce billet de la manière suivante : Marilou Clair (6 février 2025). Julie Rossello Rochet et Nelly Roussel, dialogue d’un siècle à l’autre entre deux dramaturges féministes. L'effet Marguerite. Consulté le 24 mars 2025 à l’adresse https://doi.org/10.58079/139jq